Guide du pèlerinage en Terre Sainte

Les avantages d'un pèlerinage en Terre Sainte avec la Fondation CARF

Un pèlerinage à Terre Sainte est d'ouvrir les pages du "cinquième évangile". Parcourir les routes que Jésus a empruntées, se rendre sur les lieux où il a accompli des miracles, prier sur les lieux où se sont déroulés la rédemption de l'humanité et le don extrême de soi par pur amour. Ces expériences - vécues comme un personnage comme les autres - remuent et adoucissent même les cœurs les plus durs. Les pèlerinage en Terre Sainte que organisé chaque année par la Fondation CARF facilite l'ouverture à la Vie qui se répand dans les lieux où le Fils de Dieu a habité. Tout au long du voyage, un prêtre nous accompagne, assure le suivi spirituel et célèbre la Sainte Messe chaque jour. En outre, nous choisissons des guides qui nous aident à comprendre pleinement les lieux saints. Il s'agit également d'un voyage confortable qui facilite la contemplation et ne nécessite pas de s'occuper d'autres détails opérationnels, c'est pourquoi nous disposons de la pension complète dans un hôtel quatre étoiles et d'un moyen de transport permanent. 

Quatre lieux incontournables en Terre sainte  

Découvrez ces quatre lieux incontournables lors de votre pèlerinage en Terre Sainte, qui sont bien sûr inclus dans l'itinéraire CARF.

1. Mer de Galilée 

Connu également sous le nom de lac d'eau douce de Tibériade, alimenté par le Jourdain. Lieu où Simon, André et leurs compagnons travaillaient. Il a été le théâtre de nombreux miracles de Jésus, comme la marche sur les eaux ou la multiplication des pains et des poissons. Lors d'un pèlerinage en Terre sainte, vous pourrez profiter d'une promenade en bateau sur ses eaux calmes et explorer les villes et villages situés sur les rives du lac, comme Tibériade ou Capharnaüm. 

2. La basilique de la Nativité

Située dans la ville de Bethléem, dont le nom signifie "maison du pain", la Basilique de la Nativité est l'un des sites les plus sacrés de la chrétienté. Il a été construit sur le lieu de naissance de Jésus. Son architecture impressionnante combine des éléments byzantins et croisés. Le point culminant est la grotte de la Nativité, où la tradition situe l'endroit exact où Marie a donné naissance à Jésus.

Malgré les invasions, les tremblements de terre et les restaurations effectuées tout au long de son histoire, une grande partie de la structure originale, construite au IVe siècle, est toujours en place. L'un des aspects les plus curieux de l'édifice est la "porte de l'humilité", une petite entrée par laquelle les visiteurs doivent se baisser pour entrer. On dit que cette porte a été construite pour empêcher les personnes à cheval de passer sans descendre de cheval, rappelant l'humilité qui a caractérisé la naissance de Jésus dans une étable. Cette porte a également une signification plus profonde, car elle rappelle que tous ceux qui entrent en présence de Dieu doivent le faire avec un cœur humble.

peregrinación a tierra santa

3. Saint Sépulcre, Jérusalem

Le Saint-Sépulcre de Jérusalem a été construit par l'empereur Constantin au IVe siècle après J.-C. sur le site où Jésus-Christ aurait été crucifié, enterré et ressuscité. Au fil des siècles, il a subi des dommages, des reconstructions et des divisions entre les différentes confessions chrétiennes. Aujourd'hui, il est gardé par plusieurs confessions chrétiennes, principalement l'Église orthodoxe grecque, l'Église apostolique arménienne et l'Église catholique romaine - par l'intermédiaire de la Custodie franciscaine de Terre sainte - qui se partagent la responsabilité de l'entretien et de l'administration du site. Le Saint-Sépulcre est situé au cœur de la vieille ville de Jérusalem, dans l'église du Saint-Sépulcre, un complexe qui comprend :

Le Saint Edicule: Cette petite structure abrite le tombeau de Jésus, le seul tombeau vide de l'histoire. C'est l'endroit où Jésus est ressuscité.

La chapelle du Calvaire ou du Golgotha : Dans l'église elle-même se trouve le site traditionnellement identifié comme le Mont Calvaire ou Golgotha, où Jésus a été crucifié. Les pèlerins peuvent voir une fissure dans la roche qui se serait formée lors du tremblement de terre qui s'est produit au moment de la mort de Jésus.

La chapelle de l'Ange : Dans le vestibule de l'édicule, une chapelle est dédiée à l'Ange qui a annoncé la naissance de l'enfant. Résurrection les femmes qui ont visité le tombeau.

La chapelle de Sainte-HélèneLe complexe comprend également la chapelle Sainte-Hélène, une église arménienne du XIIe siècle dédiée à la mère de l'empereur Constantin, qui aurait trouvé la croix du Christ à Jérusalem.

La chapelle de l'invention de la croix : C'est le point le plus profond du Saint-Sépulcre. C'est là que Sainte-Hélène a découvert la Croix, les clous et l'écorce. titulus de la Crucifixion. Après la destruction de Jérusalem en 70, l'empereur Hadrien y construisit un temple à Jupiter, grâce auquel Sainte Hélène, mère d'un autre empereur, Constantin, apprit l'emplacement exact des reliques.

4. Cénacle, Jérusalem

C'est au Cénacle, sur le mont Sion, que Jésus a célébré la dernière Cène, lorsqu'il a institué l'Eucharistie et lavé les pieds de ses disciples.

La pièce mesure environ 15 m de long et 10 m de large, pratiquement vide de décorations et de meubles. Plusieurs pilastres sur les murs et deux colonnes au centre, avec des chapiteaux antiques réutilisés, soutiennent un plafond voûté. Sur les clefs de voûte subsistent des vestiges de reliefs avec des figures animales, on reconnaît notamment un agneau. 

Actuellement, il n'est pas possible de célébrer le culte dans le Cénacle, car la tradition juive y place le tombeau du roi David, lieu sacré pour les Juifs. Seuls deux papes ont eu le privilège de célébrer la messe dans cette salle : saint Jean-Paul II le 23 mars 2000 et François le 26 mai 2014. Lors de notre pèlerinage en Terre Sainte, la messe est célébrée dans une chapelle située à proximité, connue sous le nom de Cenacolino.

Combien coûte un pèlerinage en Terre Sainte ?

Le coût d'un pèlerinage en Terre Sainte peut varier considérablement en fonction de facteurs tels que la durée du voyage, la qualité de l'hébergement et le nombre d'activités que vous entreprenez. Le pèlerinage en Terre Sainte avec la Fondation CARF s'occupe de tous les détails logistiques. 

Nous voyageons avec l'aide de Halcón Peregrinaciones, une agence de voyage réputée, qui a des accords préférentiels avec les hôtels et les prestataires de services touristiques, ce qui nous permet d'obtenir des tarifs très raisonnables.

Nous disposons également d'un itinéraire planifié et optimisé en termes de temps et de distance, ce qui vous permet de réduire les coûts liés aux changements de voyage et d'hébergement que vous auriez autrement encourus.

Par conséquent, bien qu'un pèlerinage organisé en Terre Sainte puisse impliquer un coût initial, l'efficacité et les avantages supplémentaires en font une dépense raisonnable. En outre, le confort et l'expérience enrichissante que procure ce type d'expérience en valent le prix.

Combien de jours faut-il pour visiter la Terre Sainte ?

Le pèlerinage en Terre Sainte organisé par la Fondation CARF dure huit jours, ce qui est suffisant pour explorer et voir les sites les plus importants. 

Il est organisé de manière à profiter au maximum de chaque seconde, avec beaucoup de temps pour la contemplation, la méditation et la prière sur les sites sacrés.

Que ne faut-il pas manquer lors d'un pèlerinage en Terre sainte ?

Lors d'un pèlerinage en Terre sainte, vous ne pouvez pas manquer l'occasion unique de vous immerger dans la culture de la Palestine et d'Israël. Vous pouvez participer aux dévotions et aux cérémonies religieuses sur les lieux saints de Jérusalem, où la foi chrétienne est ancrée dans l'histoire de l'humanité. 

L'exploration des marchés traditionnels et la dégustation de la cuisine locale vous donneront un aperçu de la vie quotidienne dans cette région très particulière du monde. Vous aurez également l'occasion de rencontrer des personnes de diverses traditions religieuses et d'entendre leurs histoires personnelles de foi et de convictions lors de notre pèlerinage en Terre sainte.

L'émerveillement de travailler avec Dieu 1

Dans ce Homélie du pape François la question centrale est celle de l'émerveillement. Les lectures choisies sont tirées de la lettre aux Éphésiens (cf. Ep 1, 2-14) et de l'Évangile de saint Matthieu (cf. Mt 28, 16-20), suggérer au Pape François cet étonnement, cet "étonnement" produit par l'action de l'Esprit Saint dans l'Eglise. Nous divisons l'exposé des arguments du pape en trois points :

L'émerveillement devant le plan de salut

1. St Paul reprend un hymne liturgique qui bénit Dieu pour son plan de salut. Et François dit que notre émerveillement devant ce plan de salut ne devrait pas être moindre que notre émerveillement devant l'univers qui nous entoure, où, par exemple, tout dans le cosmos se déplace ou s'arrête selon la force de gravité. Ainsi, dans le plan de Dieu à travers le temps, ce centre de gravité, où tout a son origine, son sens et sa finalité, c'est le Christ.

Selon les mots de François, glosant sur saint Paul : "En Christ, nous avons été bénis avant la création ; en Lui, nous avons été appelés ; en Lui, nous avons été rachetés ; en Lui, toute créature est ramenée à l'unité, et tous, proches et lointains, premiers et derniers, sont destinés, grâce à l'action de l'Esprit Saint, à être à la louange de la gloire de Dieu". C'est pourquoi sur Le pape le Pape nous invite à louer, bénir, adorer et rendre grâce pour cette œuvre de Dieu, ce plan de salut. 

C'est exact, sachant que ce "plan" va nous rencontre dans la vie de chacun d'entre nousElle nous laisse libres de répondre à ce plan d'amour, qui prend sa source dans le cœur de Dieu le Père, comme l'indique le Catéchisme de l'Église catholique.

Il ne s'agit donc pas d'un plan que Dieu a fait dans notre dos, sans nous ni notre liberté. Au contraire : est un projet d'amour qu'il nous présente, et qui remplit de sens l'histoire du monde et la vie humaine., bien que de nombreux aspects de ce plan ne nous soient pas entièrement connus et puissent l'être ultérieurement.

Et François nous demande à tous : "Comment est votre étonnement, ressentez-vous parfois de l'étonnement, ou avez-vous oublié ce que cela signifie ? En effet. Il est très pratique de s'émerveiller des dons de Dieu.Sinon, nous risquons d'abord de nous y habituer, puis de perdre tout sens.

Dans un train, Antoine de Saint-Éxupéry observait en Le Petit Prince (chap. XXII), ce sont les enfants qui restent le nez collé aux fenêtres, tandis que les adultes vaquent à d'autres occupations routinières.

"Voilà, chers frères et sœurs, un ministre de l'Église : quelqu'un qui sait s'émerveiller du plan de Dieu et qui, dans cet esprit, aime passionnément l'Église, prêt à servir dans sa mission où et comme l'Esprit Saint le veut. Pape François, Basilique Saint-Pierre, marts, 30 août 2022.

 L'étonnement que Dieu offre de collaborer avec nous

2. Deuxièmement, le pape François note que Si nous regardons maintenant l'appel du Seigneur aux disciples en Galilée, nous découvrons un nouvel étonnement.. Cette fois, ce n'est pas tant à cause du plan de salut lui-même, mais parce que, étonnamment, Dieu nous implique dans ce plan, il nous implique. Les paroles du Seigneur à ses onze disciples sont : "Allez (...) faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, leur apprenant tout ce que je vous ai prescrit" (Mt 28, 19-20) ; puis la promesse finale qui donne espoir et réconfort : "Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde" (v. 20).

Et le successeur de Pierre fait remarquer que ces paroles de Jésus ressuscité "ont encore le pouvoir de remuer nos cœurs, deux mille ans plus tard" Pourquoi ? Car il est étonnant que le Seigneur ait décidé d'évangéliser le monde à partir de ce pauvre groupe de disciples. 

Don Ramiro Pellitero reflexiona sobre la homilía del Papa con los nuevos cardenales, donde la cuestión central es la del asombro.

On peut ici se demander si seuls les chrétiens entrent dans ce plan de salut ou si seuls les chrétiens y collaborent. En réalité toute personne -et les autres êtres, en fonction de leur propre être. entrer dans ces plans d'amour de Dieu. Et en même temps, les chrétiens, par élection divine (avant la constitution du monde, cf. Ep 1,4) ont une place spéciale dans ce projet, semblable à celle de Marie, des douze apôtres et des femmes qui ont suivi le Seigneur dès le début. C'est ce que fait Dieu : il vient aux uns par le biais des autres.

Que cherche à faire le pape François en évoquant ce besoin de "crainte" avec les nouveaux cardinaux ?

Le pape François lui-même l'a dit, et cela vaut aussi pour tous les chrétiens. Pour nous faire prendre conscience de notre petitesse, de notre disproportion à collaborer aux plans divins. Pour nous libérer de la tentation de nous sentir "à la hauteur" du plan divin. (les plus éminents, comme on appelle les cardinaux), de s'appuyer sur une fausse sécurité, pensant peut-être que l'Église est grande et solide...

Tout cela, dit François, a une part de vérité (si nous le regardons avec les yeux de la foi, puisque c'est Dieu qui nous a appelés et nous donne la possibilité de collaborer avec Lui). Mais c'est une approche qui peut nous conduire à nous laisser berner par "le Menteur (c'est-à-dire le diable). Et deviennent, d'une part, "mondains" (avec le ver de la mondanité spirituelle) ; et d'autre part, "inoffensifs", c'est-à-dire sans force et sans espoir de collaborer efficacement au salut.

La merveille d'être l'Église

3. Enfin, l'évêque de Rome fait remarquer que l'ensemble de ces passages éveille (ou devrait éveiller) en nous "la merveille d'être Église" ; d'appartenir à cette famille, à cette communauté de croyants qui forment un seul corps avec le Christ, de notre baptême. C'est là que nous avons reçu les deux racines de l'émerveillement, comme nous l'avons vu : premièrement, être béni en Christ et deuxièmement, aller avec Christ dans le monde.

Et Francis explique que C'est un étonnement qui ne diminue pas avec l'âge, ni avec les responsabilités.(on pourrait dire : avec les tâches, les dons, les ministères et les charismes que chacun de nous peut recevoir dans l'Église, au service de l'Église et du monde).

À ce stade, François évoque la figure du saint pape Paul VI et son encyclique programmatique Ecclesiam suamécrit pendant le deuxième concile du Vatican. Le pape Montini y dit : "C'est l'heure où l'Église doit approfondir la conscience qu'elle a d'elle-même, [...] de sa propre origine, [...] de sa propre mission".. Et se référant précisément à la Lettre aux Éphésiens, il place cette mission dans la perspective du plan de salut ; de "la dispensation du mystère caché depuis des siècles en Dieu ... afin qu'il soit révélé ... par l'Église" (Ep 3,9-10).

Francisco Il utilise saint Paul VI comme modèle pour présenter le profil de ce que devrait être un ministre de l'Église.Celui qui sait s'émerveiller du plan de Dieu et aime passionnément l'Église dans cet esprit, prêt à servir sa mission où et comme le veut l'Esprit Saint". Voilà ce qu'était l'Apôtre des Gentils avant St Paul VI. la capacité à s'étonner, à se passionner et à servir. Et cela devrait également être la mesure ou le thermomètre de notre vie spirituelle.

Le Pape François conclut en adressant à nouveau aux cardinaux des questions utiles pour nous tous, car nous tous - fidèles et ministres de l'Église - participons, de manière très différente et complémentaire, à ce grand et unique "ministère du salut" qu'est la mission de l'Église dans le monde :

"Ou bien vous y êtes-vous tellement habitué que vous l'avez perdu ? Êtes-vous capable d'être à nouveau émerveillé ?" Il nous avertit qu'il ne s'agit pas seulement d'une capacité humaine, mais surtout d'une grâce de Dieu que nous devons demander et remercier, garder et faire fructifier, comme Marie et par son intercession.


M. Ramiro Pellitero IglesiasProfesseur de théologie pastorale à la faculté de théologie de l'université de Navarre.

(1) Publié dans Église et nouvelle évangélisation.

Les 7 douleurs de la Vierge Marie : quelles sont-elles ?

La fête de la semaine de la Passion nous rappelle surtout la participation de la Vierge Marie au sacrifice du Christ, représentée par les 7 douleurs de la Vierge.

La fête de Notre-Dame des Douleurs traduit la compassion que Notre-Dame éprouve pour l'Église, toujours soumise à des épreuves et à des persécutions.

Bref aperçu historique

Vers l'an 1320, la Vierge Marie s'est manifestée à Sainte-Brigitte dans un endroit en Suède. À cette occasion, son cœur a été blessé par 7 épées. Ces plaies représentaient les 7 douleurs de la Vierge Marie vécues aux côtés de son Fils Jésus.

La Vierge souffrante dit alors à sainte Brigitte que ceux qui prieraient en se souvenant de sa douleur et de sa peine recevraient 7 grâces spéciales : la paix dans leur famille, la confiance en l'action de Dieu, la consolation dans leurs peines, la défense et la protection contre le mal, ainsi que les faveurs qu'ils lui demanderaient et qui ne seraient pas contraires à la volonté de Jésus. Enfin, le pardon des péchés et la vie éternelle aux âmes qui répandent sa dévotion.

La dévotion à la Vierge douloureuse s'est enracinée dans le peuple chrétien, notamment dans l'Ordre des Servites, qui s'est consacré à la méditation des 7 douleurs de la Vierge Marie. Et cette même dévotion a été étendue à toute l'Église par le pape Pie VII en 1817.

Santa Brigida de Suecia. Donde la Virgen se apareció y le explico la devoción de los 7 dolores de la Virgen

Représentation des 7 douleurs de la Vierge Marie, timbre ancien

La dévotion des 7 douleurs de la Vierge Marie

Méditer sur les douleurs de la Vierge est une façon de partager les souffrances les plus profondes de la vie de Marie sur terre. Elle a promis d'accorder sept grâces aux âmes qui l'honorent et l'accompagnent en priant 7 Ave Maria et un Notre Père tout en méditant sur les 7 douleurs de la Vierge. Si vous souffrez aujourd'hui, profitez-en pour déposer votre douleur et votre deuil dans le cœur de la Vierge Marie.

Première douleur : la prophétie de Siméon lors de la présentation de l'Enfant Jésus

Lire l'Évangile de Luc (cf. 2,22-35)

La première des 7 douleurs de la Vierge Marie fut lorsque Siméon lui annonça qu'une épée de douleur transpercerait son âme à cause des souffrances de Jésus. D'une certaine manière, Simon disait que la participation de la Vierge Marie à la rédemption se ferait par la tristesse.

Imaginez le grand impact qu'elle a ressenti dans le cœur de Marie lorsqu'elle a entendu les mots avec lesquels Siméon a prophétisé l'amère Passion et la mort de son Fils, Jésus.

La Vierge écoute attentivement ce que Dieu veut, réfléchit à ce qu'elle ne comprend pas et demande ce qu'elle ne sait pas. Puis elle se donne totalement à l'accomplissement de la volonté de Dieu : voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole. Vois-tu l'étonnement ? Sainte Marie, maîtresse de toute notre conduite, nous enseigne maintenant que l'obéissance à Dieu n'est pas une servilité, elle n'assujettit pas la conscience : elle nous pousse intimement à découvrir la liberté des enfants de Dieu (C'est le Christ qui passe, 173).

Deuxième peine : La fuite en Égypte avec Jésus et Joseph

Lisez l'Évangile de Matthieu (2,13-15)

Elle représente la deuxième des sept douleurs de la Vierge, celle qu'elle a ressentie lorsqu'elle a dû fuir avec Joseph et Jésus, soudainement et de nuit, si loin, afin de sauver son Fils du massacre décrété par Hérode. Marie a connu une véritable souffrance lorsqu'elle a vu que Jésus était déjà persécuté à mort alors qu'il n'était qu'un bébé. Combien de souffrances elle a connues dans le pays de l'exil.

Le Saint Évangile, brièvement, nous facilite la compréhension de l'exemple de Notre Mère : Marie gardait toutes ces choses en elle, les méditant dans son cœur. Essayons de l'imiter, en traitant avec le Seigneur, dans un dialogue aimant, tout ce qui nous arrive, même les plus petits événements. N'oublions pas que nous devons les peser, les évaluer, les voir avec les yeux de la foi, afin de découvrir la volonté de Dieu (Amis de Dieu, 284 ; Amis de Dieu, 285).

Troisième douleur : La perte de Jésus - L'enfant perdu dans le temple

Lisez l'Évangile de Luc (2,41 -50)

Les larmes versées par la Vierge Marie et la douleur qu'elle a ressentie à la perte de votre Fils constituent le troisième des 7 chagrins de la Vierge Marie. Trois jours à le chercher dans l'angoisse jusqu'à ce qu'elle le trouve. trouvé dans le temple. Pour comprendre cela, nous pouvons imaginer que Jésus a été perdu à un très jeune âge, encore dépendant des soins de Marie et de Saint Joseph. Combien pénible fut le chagrin de la Vierge lorsqu'elle réalisa que Jésus n'était pas là.

"La Mère de Dieu, qui a cherché avec ardeur son fils, perdu sans qu'elle y soit pour rien, qui a éprouvé la plus grande joie en le retrouvant, nous aidera à revenir sur nos pas, à rectifier ce qui est nécessaire lorsque, par notre légèreté ou nos péchés, nous ne distinguons pas le Christ. Nous atteindrons ainsi la joie de l'embrasser à nouveau, pour lui dire que nous ne le perdrons plus (Amis de Dieu, 278).

Quatrième douleur : Marie rencontre Jésus sur le chemin du Calvaire

Nous lisons la quatrième station de la croix

Dans le quatrième des 7 douleurs de la Vierge Marie, nous pensons à la profonde tristesse que la Vierge Marie a ressentie lorsqu'elle a vu Jésus portant le croixportant l'instrument de son propre martyre. Imaginons que Marie rencontre son Fils au milieu de ceux qui le traînent vers une mort si cruelle. Laissez-nous ressentir l'immense douleur qu'elle a ressentie lorsque leurs regards se sont croisés, la douleur d'une mère qui essaie de soutenir son fils.

À peine Jésus s'est-il relevé de sa première chute qu'il rencontre sa Sainte Mère sur la route où il passe.
Avec un amour immense, Marie regarde Jésus, et Jésus regarde sa Mère ; leurs regards se croisent, et chaque cœur déverse sa propre peine dans l'autre. L'âme de Marie est inondée d'amertume, dans l'amertume de Jésus-Christ.
Ô vous qui passez sur la route, regardez et voyez s'il existe une tristesse comparable à ma tristesse (Lam I,12).

Cinquième douleur : La crucifixion et l'agonie de Jésus - Jésus meurt sur la croix

Lecture de l'Évangile de Jean (19,17-39)

Cette tristesse contemple les deux sacrifices du Calvaire, celui du corps de Jésus et celui du cœur de Marie. La cinquième des 7 douleurs de la Vierge Marie est la souffrance qu'elle a ressentie en voyant la cruauté des clous plantés dans les mains et les pieds de son Fils bien-aimé. L'agonie de Marie qui a vu Jésus souffrir sur la croix ; pour nous donner la vie. Marie s'est tenue au pied de la croix et a entendu son Fils promettre le ciel à un voleur et pardonner à ses ennemis.

"Heureuse culpabilité, chante l'Église, heureuse culpabilité, car elle est parvenue à avoir un si grand Rédempteur. Heureux défaut, nous pouvons aussi ajouter, que nous avons mérité de recevoir Sainte Marie comme notre Mère. Maintenant nous sommes sûrs, maintenant rien ne doit nous inquiéter : car la Vierge, reine couronnée du ciel et de la terre, est toute-puissante suppliante devant Dieu. Jésus ne peut rien refuser à Marie, pas plus qu'il ne peut rien nous refuser à nous, enfants de sa propre Mère (Amis de Dieu, 288).

Sixième douleur : La Lanzada - Jésus est descendu de la Croix et remis à sa Mère.

Lisez l'Évangile de Marc (15, 42-46)

Nous considérons la douleur que Notre Dame a ressentie lorsqu'elle a vu la lance lancée dans le cœur de Jésus. Dans la sixième des 7 douleurs de la Vierge, nous revivons la souffrance que le cœur de Marie a ressentie lorsque le corps sans vie de son Jésus bien-aimé a été descendu de la croix et placé sur ses genoux.

Maintenant, devant ce moment du Calvaire, alors que Jésus est déjà mort et que la gloire de son triomphe n'a pas encore été manifestée, c'est une bonne occasion d'examiner nos désirs de vie chrétienne, de sainteté ; de réagir par un acte de foi à nos faiblesses, et, confiants dans la puissance de Dieu, de nous résoudre à mettre de l'amour dans les choses de notre temps. L'expérience du péché doit nous conduire à la tristesse, à une décision plus mûre et plus profonde d'être fidèle, de nous identifier vraiment au Christ, de persévérer, coûte que coûte, dans cette mission sacerdotale qu'Il a confiée à tous Ses disciples sans exception, qui nous pousse à être sel et lumière du monde (Le Christ passe, 96).

Septième douleur : l'enterrement de Jésus dans le sépulcre et la solitude de Marie

Lecture de l'Évangile de Jean (19, 38-42)

C'est la souffrance infinie qu'une mère ressent en enterrant son Fils, et même si vous savez qu'au troisième jour il ressuscitera, l'épreuve de la mort est réelle pour la Vierge. Jésus lui a été enlevé par la mort la plus injuste du monde entier et Marie, qui l'a accompagné dans toutes ses souffrances, se retrouve maintenant seule et pleine de chagrin. C'est le dernier des sept chagrins de la Vierge et le plus dur de tous.

L'Écriture chante également cet amour en des termes élogieux : les eaux puissantes n'ont pu éteindre la charité, ni les fleuves la balayer. Cet amour a toujours rempli le cœur de Sainte Marie au point de l'enrichir d'un cœur de mère pour toute l'humanité. Chez la Vierge, l'amour pour Dieu se conjugue aussi avec la sollicitude pour tous ses enfants. Son Cœur très doux et attentif a dû beaucoup souffrir, jusque dans les moindres détails - ils n'ont pas de vin - lorsqu'elle a assisté à cette cruauté collective, cette cruauté qui était, de la part des bourreaux, la Passion et la Mort de Jésus. Mais Marie ne parle pas. Comme son Fils, elle aime, se tait et pardonne. C'est la puissance de l'amour (Amis de Dieu, 237).

Los 7 dolores de la Virgen, comunicados a Santa Brigida para devoción de los cristianos.

Prière pour les 7 douleurs de la Vierge Marie.

O Cœur douloureux et immaculé de Marie, demeure de pureté et de sainteté, couvrez mon âme de votre protection maternelle afin qu'étant toujours fidèle à la voix de Jésus, je puisse répondre à son amour et obéir à sa divine volonté.

Je veux, ma Mère, vivre intimement uni à ton Cœur qui est totalement uni au Cœur de ton Divin Fils.

Sois avec nous et donne-nous ton aide, afin que nous puissions transformer les luttes en victoires, et les peines en joies.

Notre-Dame des Douleurs, fortifiez-moi dans les souffrances de la vie.

Priez pour nous, ô Mère, car vous n'êtes pas seulement la Mère des Douleurs, mais aussi la Maîtresse de toutes les grâces. Amen.


Bibliographie

La Croix, le Saint-Esprit et l'Église

Comprenons mieux le mystère de la croix et le sens chrétien de la souffrance dans l'Église. Il convient de considérer que "nous y sommes nés" et que c'est là que réside notre force : dans l'amour de Dieu le Père, dans la grâce que Jésus nous a gagnée par son don de soi et dans la communion du Saint-Esprit (cf. 2 Co 13,14).

La vie intérieure du chrétien est identifiée à sa relation avec le Christ.. Or, cette vie passe par l'Église, et réciproquement : notre relation avec l'Église passe nécessairement par notre relation personnelle avec le Christ. Dans ce corps du Christ, tous les membres doivent devenir semblables au Christ "jusqu'à ce que le Christ soit formé en eux" (Ga 4,9).

Pour cette raison, dit Vatican II et le Catéchisme de l'Église catholique, "nous sommes intégrés aux mystères de sa vie (...), nous sommes unis à ses souffrances comme le corps à sa tête. Nous souffrons avec lui afin d'être glorifiés avec lui" (Lumen gentium, 7 ; CEC 793).

Unis dans le corps mystique par le Saint-Esprit

Le mystère de la croix du Christ, et donc le sens chrétien de la souffrance, s'éclaire si l'on considère que c'est l'Esprit Saint qui nous unit dans le Corps mystique (l'Église). À tel point que chaque chrétien devrait pouvoir dire un jour : "Je complète dans ma chair ce qui manque aux souffrances du Christ pour son Corps, qui est l'Église" (Col 1, 24). Et ce, afin d'accompagner le Seigneur dans sa solidarité profonde et totale qui l'a conduit à mourir pour nous, en réparation et en expiation des péchés de tous les hommes de tous les temps.

Père Noël Edith Stein

Juive, philosophe, chrétienne, religieuse, martyre, mystique et co-patronne de l'Europe. Elle croit que l'homme fuit naturellement la souffrance. Ceux qui trouvent du plaisir dans la souffrance ne peuvent le faire que d'une manière non naturelle, malsaine et destructrice.

cruz edith stein

Le 9 août, la fête de sainte Edith Steindont le témoignage de conversion du judaïsme au catholicisme a touché des milliers de fidèles.

Et il écrit : "Seule une personne dont l'œil spirituel est ouvert aux connexions surnaturelles des événements mondiaux peut désirer l'expiation ; mais cela n'est possible qu'avec des personnes dans lesquelles l'Esprit du Christ vit, qui reçoivent sa vie, sa puissance, son sens et sa direction en tant que membres de la tête" (E.Stein, Werke, XI, L. Gelber et R. Leuven [eds.], Druten et Freiburg i. Br.-Basel-Vienne 1983).

D'autre part, ajoute-t-il, l'expiation nous relie plus intimement au Christ, tout comme une communauté est plus profondément unie lorsque tous travaillent ensemble, et comme les membres d'un corps sont toujours plus fortement unis dans leur interaction organique. Et il en tire une conclusion étonnamment profonde :

Mais puisque "être un avec le Christ est notre bonheur et qu'être un avec Lui est notre bénédiction sur terre, l'amour de la croix du Christ ne s'oppose en rien à la joie de notre filiation divine" (froher Gotteskindschaft). Aider à porter la croix du Christ procure une joie forte et pure.Et ceux qui sont autorisés et capables de le faire, les bâtisseurs du Royaume de Dieu, sont les plus authentiques enfants de Dieu (Ibid.).

La croix et la filiation divine chez saint Josémaria

Pour sceller (renforcer et confirmer) que l'Opus Dei était vraiment de Dieu et qu'il était né dans l'Église et pour le service de l'Église, saint Josémaria a connu, dans les premières années de l'Œuvre, des difficultés et, en même temps, des lumières et des consolations de Dieu.

Des années plus tard, il écrit : "Lorsque le Seigneur m'a donné ces coups, vers l'an 31, je ne comprenais pas. Et soudain, au milieu de cette grande amertume, ces mots : tu es mon fils (Ps. II, 7), tu es le Christ. Et je n'ai pu que répéter : Abba, Pater, Abba, Pater, Abba, Abba, Abba, Abba, Abba !

Maintenant, je la vois sous un jour nouveau, comme une nouvelle découverte : comme on voit, au fil des années, la main du Seigneur, de la Sagesse divine, du Tout-Puissant. Vous m'avez fait comprendre, Seigneur, qu'avoir la Croix du Christ, c'est trouver le bonheur, la joie. Et la raison - je la vois plus clairement que jamais - est celle-ci : avoir la Croix, c'est s'identifier au Christ, être le Christ, et donc être enfant de Dieu " (Méditation, 28 avril 1963, citée par A. de Fuenmayor, V. Gómez-Iglesias et J. L. Illanes, El itinerario jurídico del Opus Dei. Historia y defensa de un carisma, Pamplona 1989, p. 31).

Jésus souffre pour nous. Il porte toutes les douleurs et tous les péchés du monde. Pour vaincre l'immensité du mal et ses conséquences, il monte sur la croix comme "sacrement" de la passion d'amour que Dieu éprouve pour nous.

Transformer les défaites en victoires

Comme fruit de la croix et au nom du Père, Jésus nous donne l'Esprit Saint, qui nous unit dans son Corps mystique et nous donne la vie qui vient du Cœur transpercé. Il nous invite, en effet, à compléter par notre vie (la plus grande partie de notre vie) la vie que nous avons déjà vécue. les choses petites et ordinaires) ce qui manque dans les souffrances du Christ dans et pour ce corps que nous formons avec Lui, l'Église.

Par conséquent, "ce qui guérit l'homme n'est pas l'évitement de la souffrance et la fuite de la douleur, mais la capacité d'accepter la tribulation, d'y mûrir et d'y trouver un sens par l'union avec le Christ, qui a souffert avec un amour infini" (Benoît XVI, Spe Salvi, 37).

Il y a deux ans, en la fête de l'Exaltation de la Sainte Croix, et dans son homélie à Santa Marta (14-IX-2018), François a dit que la croix nous enseigne ceci, que dans la vie il y a l'échec et la victoire.. Nous devons être capables de tolérer et d'endurer patiemment les défaites.

Même ceux qui correspondent à nos péchés puisqu'il a payé pour nous. "Les tolérer en Lui, demander le pardon en Lui" mais ne jamais se laisser séduire par ce chien enchaîné qu'est le diable. Et il nous a conseillé d'être tranquilles à la maison, nous prenions 5, 10, 15 minutes devant un crucifixLe petit crucifix sur le chapelet : regardez-le, car c'est certainement un signe de défaite qui provoque la persécution, mais c'est aussi "Notre signe de victoire car Dieu y a gagné". Nous pouvons alors transformer (nos) défaites en victoires (de Dieu).


M. Ramiro Pellitero Iglesias
Professeur de théologie pastorale à la faculté de théologie de l'université de Navarre.

Publié dans Église et nouvelle évangélisation.

L'intégration des groupes ecclésiaux dans la vie paroissiale

De quoi avons-nous parlé lors de cette réunion ?

Le développement et l'implantation de mouvements et de nouvelles réalités ecclésiales dans les paroisses est un renouvellement et un enrichissement de la vie de l'Église. L'acceptation par les curés et l'engagement de ces mouvements dans la communauté qui les accueille comportent également une série de défis, pour les uns comme pour les autres, qui doivent être relevés correctement afin que ces mouvements soient revitalisants pour la communauté et ne soient pas des "groupes parallèles". Ce thème a été au centre du Forum Omnes "L'intégration des groupes ecclésiaux dans la vie paroissiale", qui s'est tenu le mercredi 20 septembre à l'Ateneo de Teología de Madrid. Antonio Prieto, évêque d'Alcalá de Henares, Eduardo Toraño, Consiliaire national du Renouveau charismatique et María Dolores Negrillo, membre de l'Exécutif de Cursillos de Cristiandad.

Qu'est-ce qu'un pèlerinage et quels sont les lieux à visiter ?

Origine des pèlerinages ?

Les pèlerinages remontent aux premiers siècles du christianisme. L'une des premières traces documentées de pèlerinage chrétien remonte au 4e siècle, lorsque des lieux saints ont été identifiés à l'occasion d'un pèlerinage à l'étranger. Terre Sainte associés à la vie de Jésus-Christ. Cela a conduit un nombre croissant de pèlerins à se rendre dans des lieux tels que Jérusalem, Bethléem et Nazareth.

Cependant, l'un des événements les plus marquants de l'histoire des pèlerinages a été la découverte des reliques des saints Pierre et Paul en Roma au 1er siècle. Depuis lors, la Ville éternelle est devenue une destination privilégiée pour les pèlerins de tous âges et de toutes nations.

Quand les pèlerinages chrétiens ont-ils commencé ?

Au fil des siècles, d'importants chemins de pèlerinage se sont développés en Europe, comme le Camino de Santiago en Espagne. Ces chemins reliaient des lieux sacrés entre eux et étaient empruntés par des pèlerins du monde entier.

Le pape François a encouragé les gens à visiter les sanctuaires mariaux de Guadalupe, Lourdes et Fatima, "oasis de consolation et de miséricorde". Audience générale le mercredi 23 août 2023 dans la salle Paul VI.

8 lieux de pèlerinage catholiques

Voici les principaux lieux de pèlerinage de l'Église catholique. Des lieux saints depuis l'Antiquité et quelques sanctuaires et basiliques dédiés à la Vierge Marie, qui attirent une multitude de pèlerins.

Chaque année, la Fondation CARF organise des pèlerinages, en collaboration avec des agences de voyage et des spécialistes du tourisme religieux, avec une participation importante de bienfaiteurs et d'amis, qui partagent ces expériences uniques et inoubliables. Une façon différente de se rapprocher du Seigneur.

Pèlerinage en Terre Sainte

Sur Terre Sainte Jésus y est né, y a vécu et y est mort. Ses routes sont les pages du "cinquième évangile". Elle a également été le théâtre des événements de l'Ancien et du Nouveau Testament. Elle a été une terre de batailles, comme les croisades, et l'objet de conflits politiques et religieux.

Parmi les lieux que vous pouvez visiter, il y a Jérusalem en Israël, la ville où le Christ a fait une partie de sa vie publique et où il est entré en triomphe le dimanche des Rameaux. Vous pouvez également visiter le Saint-Sépulcre, le Mur des lamentations, l'église de la Multiplication des pains et des poissons, l'église de la Condamnation et de l'Imposition de la Croix, l'église de la Visitation, la Basilique de la Nativité, et bien plus encore.

Pèlerinage à Rome et au Vatican

Rome, la Ville éternelle, abrite la Cité du Vatican, le cœur de l'Église catholique. Elle abrite la basilique Saint-Pierre et les musées du Vatican, qui abritent des chefs-d'œuvre tels que les fresques de la chapelle Sixtine de Michel-Ange. Juste à l'extérieur de Rome se trouvent les catacombes de Saint-Calixte, également connues sous le nom de crypte des papes.

Le pèlerinage à Rome offre l'occasion de faire l'expérience de l'Église catholique en tant que mère. C'est une expérience qui renforce la foi et aide à vivre en communion avec la tradition et les enseignements de l'Église catholique.

Pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle

L'Espagne abrite l'un des pèlerinages catholiques les plus importants au monde, celui de Saint-Jacques-de-Compostelle. Au XIIe siècle, grâce à l'impulsion de l'archevêque Diego Gelmirez (1100-1140), la cathédrale de Saint-Jacques a été consolidée en tant que destination pour des millions de pèlerins catholiques. Lors du dernier Xacobeo 2021-2022, 38 134 pèlerins du monde entier ont parcouru le chemin.

Il existe différents itinéraires pour ce pèlerinage. Le plus répandu d'entre eux est le Chemin français. C'est le chemin par excellence, traditionnellement emprunté par les pèlerins de toute l'Europe, et qui dispose du réseau de services, d'hébergements et de signalisation le plus complet.

Pèlerinage marial au sanctuaire de Medjugorje

Située en Bosnie-Herzégovine, la ville de Medjugorje est célèbre pour les nombreuses apparitions de la Vierge Marie de 1981 à nos jours. Bien que l'Église n'ait pas encore reconnu officiellement ces apparitions, le pape François a autorisé l'organisation de pèlerinages officiels par les diocèses et les paroisses en 2019, lui conférant ainsi un statut officiel.  

Le sanctuaire entouré de montagnes où se trouve l'image de la Vierge Marie. Notre Dame de Medjugorjeest une étape essentielle pour les pèlerins en quête de réconfort, de guérison et d'une profonde expérience de foi.

Pèlerinage marial à la basilique de la Vierge du Pilar

La cathédrale-basilique de la Notre Dame du Pilier est le premier temple marial de la chrétienté. La tradition veut qu'en l'an 40 du Ier siècle, la Vierge Marie soit apparue à l'apôtre Jacques, qui prêchait dans l'actuelle Saragosse.

La basilique, avec son architecture impressionnante et son atmosphère de recueillement, est un lieu idéal pour la prière et la méditation. Les pèlerins viennent dans ce lieu sacré pour rendre hommage à la Virgen del Pilar, patronne de l'Amérique latine. Le 12 octobre, jour de la fête, des offrandes de fleurs et de fruits sont faites. C'est également ce jour-là qu'a lieu le rosaire de cristal, un défilé de 29 chars de cristal illuminés de l'intérieur et représentant les mystères du rosaire.

Pèlerinage marial au sanctuaire de Torreciudad

Situé dans la province de Huesca, en Espagne, ce sanctuaire est un lieu de grande dévotion mariale et est connu dans la région pour être une enclave naturelle d'une grande beauté. 

Les pèlerins viennent rendre hommage à Notre-Dame de Torreciudad et faire l'expérience d'une conversion du cœur, notamment par le sacrement de la confession. 

Ce sanctuaire, érigé grâce à l'impulsion de saint Josémaria Escriva, attire des fidèles du monde entier qui cherchent à renforcer leur relation avec la Vierge Marie et à grandir dans leur foi. La fête de Notre-Dame de Torreciudad est célébrée le dimanche suivant le 15 août. Chaque année, elle célèbre les multiples Journée de la famille mariale qui a lieu un samedi en septembre.

Pèlerinage marial au sanctuaire de Notre-Dame de Fatima (Portugal)

C'est l'un des plus importants sanctuaires mariaux. Où la Vierge Marie est apparue Notre Dame de Fatima en 1917 à trois petits bergers (Lucia, Francisco et Jacinta).

Le sanctuaire de Fatima est composé de plusieurs chapelles et basiliques. La principale est la basilique Notre-Dame du Rosaire, où se trouvent les tombes des trois voyants. L'extérieur est flanqué d'une colonnade de quelque 200 colonnes. À l'intérieur se trouvent 14 autels qui représentent également le chemin de croix.

Le climat de prière de Fatima a marqué la foi de générations de catholiques, faisant de ce sanctuaire un point de rencontre avec le divin et un symbole de l'intercession de la Vierge Marie dans l'histoire de l'humanité.

Pèlerinage marial au sanctuaire de Lourdes (France)

C'est le lieu de pèlerinage des malades par excellence. De la grotte de Massabielle, où la Vierge Marie est apparue à Sainte Bernadette, a jailli une source d'eau pure qui n'a jamais cessé de couler. Cette eau miraculeuse est à l'origine d'innombrables guérisons. Les visiteurs déposent également des milliers et des milliers de bougies en remerciement ou pour une pétition.

La basilique de l'Immaculée Conception, inaugurée en 1871, a été construite sur le rocher où se trouve la grotte. Lourdes abrite également la basilique Notre-Dame du Rosaire.