Le jour de la fête du Sacré-Cœur de Jésus, l'Église célèbre le Journée mondiale de prière pour la sainteté des prêtres et les séminaristes. En 2019, à l'occasion de cette journée, le pape François a invité tous les catholiques, à travers son réseau de prière, à prier pour les prêtres et les étudiants des séminaires "afin que, dans la sobriété et l'humilité de leur vie, ils puissent s'engager dans une solidarité active, en particulier envers les plus pauvres".
Dans le Fondation CARF Cette année, nous lançons une petite campagne pour vous encourager à prier pour la sainteté de tous les prêtres.
Une pastorale des vocations qui sert de terreau à de nouvelles vocations commence par beaucoup de prières, en particulier dans le cadre du programme de formation à la pastorale des vocations. l'adoration du Saint-Sacrement avec les heures saintes dans les paroisses, avec les jeunes prêtres impliqués dans la pastorale des jeunes. De cette manière, en intensifiant leur vie intérieure et leur amour pour Jésus-Eucharistie, et avec des prêtres comme modèles, beaucoup pourraient envisager l'appel à la prêtrise.
3. Une figure paternelle pour les futurs séminaristes et prêtres.
Le pape François nous assure que "la paternité de la vocation pastorale consiste à donner la vie, à faire croître la vie, sans négliger la vie d'une communauté". Saint Joseph est un bon modèle pour les séminaristes et leurs formateurs sur le chemin de la prêtrise. Par son don total, Jésus est la manifestation de la tendresse du Père. C'est pourquoi "Jésus croissait en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et devant les hommes" (Lc 2,52).
Le Pape nous dit que chaque prêtre ou évêque devrait pouvoir dire comme saint Paul : "[...] par l'Évangile, c'est moi qui vous ai engendrés pour le Christ Jésus" (1 Co 4, 15). Saint Paul était très soucieux de la formation des prêtres. Dans sa première lettre aux Corinthiens, il dit avec véhémence : "Voulez-vous que je vienne à vous avec un bâton ou avec de l'amour et un esprit de douceur ? Les formateurs et les prêtres qui accompagnent les séminaristes doivent être comme un bon père, qui écoute, accompagne, accueille et corrige avec douceur mais fermeté.
4. La famille chrétienne, pépinière de vocations.
La famille est le premier agent de la pastorale des vocations (dans tous les domaines de l'Eglise). La famille chrétienne a toujours été l'humus et la "médiation éducative" pour la naissance et le développement des vocations, qu'elles soient célibataires, sacerdotales ou religieuses.
A la pastorale familiale qui intègre la dimension vocationnelle doit aussi former les parents au dialogue avec leurs fils et leurs filles sur leur foi et leur compréhension de la suite de Jésus. Mais avant tout, les vocations sont forgées par l'exemple des parents dans leur amour pour Dieu et pour l'autre.
5. Soutenir la formation des séminaristes.
Le pape François mentionne quatre piliers pour soutenir la formation de chaque séminariste : la vie spirituelle, la prière, la vie communautaire et la vie apostolique. Il approfondit également la dimension spirituelle des séminaristes, en mettant l'accent sur la "formation du cœur".
Le fait d'avoir des prêtres bien formés joue un rôle important. coût élevé pour les diocèses. En entrant au séminaire, l'aspirant au sacerdoce doit suivre au moins cinq années d'études ecclésiastiques, équivalant à une licence et à une spécialisation. Ces études sont suivies de deux ans ou plus d'études doctorales, y compris la rédaction d'une thèse de recherche.
De nombreux diocèses, en particulier dans les pays pauvres, manquent de ressources pour soutenir leurs séminaristes, ou de prêtres ayant une formation suffisante pour être formateurs au séminaire et offrir aux candidats un accompagnement adéquat. C'est là que l Fondation CARF et votre aide. Par votre don, vous contribuez à la formation et à l'entretien des prêtres diocésains et des séminaristes pour leurs études à Rome et à Pampelune, avec l'engagement de retourner dans leur diocèse d'origine.
Benoît XVI, à l'occasion de la célébration de l'Année sacerdotale 2010, a commencé une lettre par une anecdote de jeunesse. Lorsqu'en décembre 1944, le jeune Joseph Ratzinger fut appelé au service militaire, le commandant de la compagnie demanda à chaque homme ce qu'il voulait faire à l'avenir. Il répondit qu'il voulait être prêtre catholique. Le sous-lieutenant lui répond : "Vous devrez choisir autre chose. Dans la nouvelle Allemagne, on n'a plus besoin de prêtres.
Je savais", dit le Saint-Père, "que cette 'nouvelle Allemagne' touchait à sa fin et qu'après l'énorme dévastation que cette folie avait apportée au pays, les prêtres seraient plus nécessaires que jamais". Benoît XVI ajoute qu'"aujourd'hui encore, nombreux sont ceux qui, d'une manière ou d'une autre, pensent que le sacerdoce catholique n'est pas une "profession" d'avenir, mais qu'il appartient plutôt au passé". Malgré ce sentiment actuel, la réalité est que le sacerdoce a un avenir parce que - comme le dit le pape lui-même au début de sa lettre aux séminaristes - "même à l'époque de la domination technologique du monde et de la mondialisation, les gens continueront à avoir besoin de Dieu, le Dieu manifesté en Jésus-Christ et qui nous rassemble dans l'Église universelle, pour apprendre avec lui et par lui la vraie vie, et pour avoir présents et opérants les critères d'une véritable humanité".
Bibliographie :
Pape François, Lettre apostolique Patris corde.
Congrès européen sur les vocations, document de travail.
Pape François, Message pour la 57ème journée mondiale de prière pour les vocations.
Benoît XVI, Lettre à l'occasion de la célébration de l'Année sacerdotale 2010.