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14 février, 22

L'école de Mary

L'homélie du pape François en la solennité de Marie, Mère de Dieu (1er janvier 2022) est une bonne façon d'aborder la nouvelle année. À l'école de Marie, nous apprenons ce dont nous avons tous besoin.

Marie en détention méditant

Elle, comme précurseur et mère de l'Église, et en même temps comme premier disciple, est le modèle et le cœur du discernement chrétien et ecclésial.

Dans le "scandale de la mangeoire" (une auge pour les animaux), Marie apprend que Dieu veut être proche et familier. Quoi vient dans la pauvreté et apporte la joie et l'amourpas la peur. Et qui veut devenir de la nourriture pour nous. Là, il contemple la beauté de Dieu couché dans une crèche.

Alors que d'autres ne font que passer et vivre, et que certains sont "étonnés", le Virgin Mary "gardait -Il gardait, gardait, gardait toutes ces choses, les méditant dans son cœur". (Lc 2, 19 ; cf. aussi v. 51).

Entrecroisement d'événements

Son attitude est l'expression d'une foi mature et fructueuse. De la sombre étable de Bethléem, elle donne naissance à la Lumière de Dieu dans le monde. Comme un avant-goût de ce qui est à venir, Marie passe dès à présent par la croix, sans laquelle il n'y a pas de résurrection.

Et donc, Maria -Francisco trouve nous aide à surmonter le choc entre l'idéal et la réalité

En se gardant et en méditant. On pourrait dire, comme le fait le pape plus tard, que cela se passe dans le cœur de Marie et dans sa prière : parce qu'elle aime et prie, Marie, avant, pendant et après sa prière, est capable de voir les choses du point de vue de Dieu.

"Tout d'abord, Marie est une gardienne, c'est-à-dire qu'elle ne se disperse pas. Elle ne rejette pas ce qui se passe. Elle garde tout dans son cœur, tout ce qu'elle a vu et entendu. Les belles choses, comme ce que l'ange lui avait dit et ce que les bergers lui avaient dit. Mais aussi les choses difficiles à accepter : le danger de tomber enceinte avant le mariage, maintenant l'étroitesse désolante de l'étable où elle a accouché. C'est ce que fait Marie : elle ne sélectionne pas, mais elle garde. Elle accepte la réalité comme elle vient, elle ne cherche pas à la déguiser, à maquiller sa vie, elle la garde dans son cœur".

Et puis il y a la deuxième attitude : comment Marie garde-t-elle ? Elle le fait de manière méditative, des événements qui s'entrecroisent :

"Mary compare des expériences différentes, trouvant les fils cachés qui les unissent. Dans son cœur, dans son prière Elle réalise cette opération extraordinaire : elle unit le beau et le laid ; elle ne les sépare pas, mais les unit". Et c'est pourquoi, déduit le Pape, Marie est la "Mère de la Catholicité", "parce qu'elle unit et non pas sépare". "Et ainsi, elle saisit le sens complet, la perspective de Dieu".

Marie, Mère, le regard de Marie - Articles d'experts - CARF

"...Les mères savent protéger, elles savent tenir ensemble les fils de la vie...". Pape François

Le point de vue des mères

Bien, "Ce regard inclusif, qui surmonte les tensions en gardant et en méditant dans le cœur, est le regard des mères, qui ne séparent pas les tensions, mais les gardent, et ainsi la vie grandit. C'est le regard avec lequel tant de mères embrassent la situation de leurs enfants. C'est un regard concret, qui ne perd pas courage, qui ne se paralyse pas face aux problèmes, mais qui les place dans un horizon plus large.

Les mères", poursuit-elle, "savent comment surmonter les obstacles et les conflits, elles savent comment inculquer la paix. Ils sont capables de transformer l'adversité en opportunités de renaissance et de croissance. Ils le font parce qu'ils savent comment garder. Les mères savent comment protéger, comment tenir ensemble les fils de la vie, tous les fils.

Aujourd'hui, nous avons besoin de "personnes capables de tisser des fils de communion, qui contrastent les trop nombreux fils barbelés des divisions". "Et les mères savent comment faire".

François insiste sur la capacité que les mères et les femmes ont pour cela : "Les mères et les femmes regardent le monde non pas pour l'exploiter, mais pour lui donner vie : en regardant avec le cœur, elles parviennent à maintenir ensemble le rêve et le concret, en évitant la dérive du pragmatisme aseptisé et de l'abstraction".

Elle aime souligner que l'Église est mère et femme. "Et l'Église est une mère, elle est une telle mère, l'Église est une femme, elle est une telle femme".

Et il en déduit, comme il l'a fait en d'autres occasions, cette conséquence, pour l'Eglise :

"C'est pourquoi nous ne pouvons trouver la place de la femme dans l'Église sans la refléter dans le cœur d'une femme-mère. Telle est la place de la femme dans l'Église, la grande place dont découlent d'autres places plus concrètes, plus secondaires. Mais l'Église est mère, l'Église est femme".

Et il se termine par une exhortation pour cette nouvelle année : "...que...", Alors que les mères donnent la vie et que les femmes protègent le monde, travaillons tous à la promotion des mères et à la protection des femmes.

 

M. Ramiro Pellitero Iglesias
Professeur de théologie pastorale
Faculté de théologie
Université de Navarre

 

Publié dans "Eglise et nouvelle évangélisation".

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