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Fondation CARF

6 octobre, 22

Message du pape pour les JMJ23

Le message du pape pour la 37e Journée mondiale de la jeunesse, JMJ, qui se tiendra à Lisbonne, au Portugal, du 1er au 6 août 2023. C'est une invitation chaleureuse à tous les jeunes à participer aux JMJ 2023, qui - comme l'écrit le Saint-Père - seront un moment pour redécouvrir ensemble "la joie de l'étreinte fraternelle entre les peuples et entre les générations ; l'étreinte de la réconciliation et de la paix ; l'étreinte d'une nouvelle fraternité missionnaire !

Après un report d'un an en raison de la pandémie, ces JMJ se dérouleront à deux moments différents : d'abord en la solennité du Christ Roi, le 20 novembre de cette année, avec des célébrations dans les Églises particulières du monde entier, puis au niveau international à Lisbonne du 1er au 6 août 2023. Les deux célébrations ont le même thème :

"Marie se leva et partit sans tarder" (Lc 1, 39).

C'est la citation biblique choisie par le pape François comme devise des Journées mondiales de la jeunesse 2023. Il se tiendra pour la première fois à Lisbonne l'année prochaine. Ce thème conclut le cycle de trois messages qui accompagnent les jeunes sur la route entre les JMJ Panama 2019 et Lisbonne 2023, toutes centrées sur le verbe levantarse.

La citation choisie est tirée de l'Évangile de Luc, ouvre le récit de la visite de Marie à sa cousine Elizabeth. Dans le Dans le message de cette année, le Saint-Père invite les jeunes à méditer ensemble la scène biblique dans laquelle, après l'Annonciation, la jeune Vierge Marie se lève et part à la rencontre de sa cousine Elisabeth, portant le Christ en elle.

La Vierge Marie de Nazareth est la grande figure de la voie chrétienne. Son exemple nous apprend à dire oui à Dieu. Il a été le protagoniste de la dernière édition des JMJ à Panama et le sera également à Lisbonne. Partir sans attendre résume l'attitude encouragée par le Pape François dans ses instructions pour les JMJ Lisbonne 2023 : "Que l'évangélisation des jeunes soit active et missionnaire, qu'ils reconnaissent et témoignent de la présence du Christ vivant".

S'adressant en particulier aux jeunes, les mettant au défi d'être des missionnaires courageux, le Pape écrit dans l'Exhortation Apostolique Christus Vivit: "Où Jésus nous envoie-t-il ? Il n'y a pas de frontières, il n'y a pas de limites : il nous envoie à tous. L'Évangile n'est pas pour certains mais pour tous" (CV 177).

La Mère du Seigneur, un modèle pour les jeunes en mouvement

"Marie s'est levée et s'est mise en route, car elle était sûre que les plans de Dieu étaient les meilleurs possibles pour sa vie. Marie est devenue le temple de Dieu, l'image de l'Église en marche, l'Église qui sort et se met au service, l'Église qui porte la Bonne Nouvelle.

Les histoires des résurrection utilisent souvent deux verbes : éveiller et surgir. Avec eux, le Seigneur nous exhorte à sortir à la lumière, à nous laisser conduire par Lui pour franchir le seuil de toutes nos portes fermées. Il s'agit d'une image significative pour l'Église.

La Mère du Seigneur est un modèle pour les jeunes en mouvementElle n'était pas immobile devant le miroir à contempler sa propre image ou "prise" dans les filets. Elle était totalement orientée vers l'extérieur. Elle est la femme pascale, en état permanent d'exode, de sortie d'elle-même vers le grand Autre qu'est Dieu et vers les autres, les frères et sœurs, surtout les plus démunis, comme l'était sa cousine Elisabeth".

"J'espère, et je crois fermement, que l'expérience que beaucoup d'entre vous vivront à Lisbonne en août prochain représentera un nouveau départ pour vous, les jeunes, et - avec vous - pour toute l'humanité", Le pape François.

Marie est partie sans tarder

Et le pape nous dit : "Bien sûr, vous ne pouvez pas résoudre tous les problèmes du monde. Mais peut-être pouvez-vous commencer par ceux qui sont les plus proches de vous, par les problèmes de votre propre région. On a dit un jour à Mère Teresa : "Ce que vous faites n'est qu'une goutte dans l'océan". Elle a répondu : "Mais si je ne le faisais pas, l'océan serait une goutte de moins.

"Combien de personnes âgées, combien de malades, de prisonniers, de réfugiés ont besoin de notre regard compatissant, de notre visite, d'un frère ou d'une sœur pour briser les barrières de l'indifférence !

Chers jeunes, quel est le "rush" qui vous anime ?

La hâte est 'bonne', dit le Pape François," le bon coup nous pousse toujours vers le haut et vers les autres". Partant de la réflexion sur la hâte qui caractérise la Vierge de Nazareth, le Saint-Père encourage les jeunes à s'interroger sur les attitudes et les motivations qu'ils éprouvent face aux défis de la vie quotidienne. Il les invite à faire un discernement entre une "bonne hâte [qui] nous pousse toujours vers le haut et vers les autres" et une "pas bonne (...) qui nous conduit à vivre superficiellement, à prendre tout à la légère, sans engagement ni attention, sans vraiment participer aux choses que nous faisons".

"Il est arrivé à beaucoup d'entre nous que, de manière inattendue, Jésus vienne à notre rencontre : pour la première fois, nous avons fait l'expérience d'une proximité, d'un respect, d'une absence de préjugés et de condamnations, d'un regard de miséricorde que nous n'avions jamais rencontré chez d'autres. De plus, nous avons senti qu'il ne suffisait pas que Jésus nous regarde de loin, mais qu'il voulait être avec nous, qu'il voulait partager sa vie avec nous".

"La joie de cette expérience a éveillé en nous l'urgence de l'accueillir, l'urgence d'être avec lui et de mieux le connaître. Elizabeth et Zacharie ont accueilli Marie et Jésus. Apprenons de ces deux anciens le sens de l'hospitalité ! Demandez à vos parents et grands-parents, ainsi qu'aux membres plus âgés de vos communautés, ce que signifie pour eux le fait d'être hospitalier envers Dieu et envers les autres. Cela leur fera du bien d'écouter l'expérience de ceux qui les ont précédés."

Vous êtes l'espoir d'une nouvelle unité

"Chers jeunes, je souhaite qu'à l'occasion des JMJ, vous fassiez à nouveau l'expérience de la joie de la rencontre avec Dieu et avec vos frères et sœurs. Après de longues périodes de distance et d'isolement, à Lisbonne - avec l'aide de Dieu - vous pourrez nous redécouvrirons ensemble la joie de l'étreinte fraternelle entre les peuples et entre les générations, l'étreinte de la réconciliation. et le paixL'étreinte d'une nouvelle fraternité missionnaire ! Que l'Esprit Saint allume dans vos cœurs le désir de se lever et la joie de marcher ensemble, en style synodal, en abandonnant les fausses frontières. L'heure de se lever est arrivée, levons-nous sans tarder !"

Sur le dernier tronçon avant d'arriver à Lisbonne, nous marcherons le long de la Vierge de Nazareth. qui, immédiatement après l'annonciation, "se leva et partit sans tarder" (Lc 1, 39) pour aller aider sa cousine Elisabeth".

La merveille d'être l'Église

3. Enfin, l'évêque de Rome fait remarquer que l'ensemble de ces passages éveille (ou devrait éveiller) en nous "la merveille d'être Église" ; d'appartenir à cette famille, à cette communauté de croyants qui forment un seul corps avec le Christ, depuis notre baptême. C'est là que nous avons reçu les deux racines de l'émerveillement comme nous l'avons vu : d'abord être béni dans le Christ et ensuite aller avec le Christ dans le monde".

Et François explique que "c'est un étonnement qui ne diminue pas avec l'âge ni ne s'étiole avec les responsabilités. (on pourrait dire : avec les tâches, les dons, les ministères et les charismes que chacun de nous peut recevoir dans l'Église, au service de l'Église et du monde).

À ce stade, François évoque la figure du saint pape Paul VI et son encyclique programmatique Ecclesiam suamécrit pendant le deuxième concile du Vatican. Le pape Montini y dit : "C'est l'heure où l'Église doit approfondir la conscience qu'elle a d'elle-même, [...] de sa propre origine, [...] de sa propre mission".. Et se référant précisément à la Lettre aux Éphésiens, il place cette mission dans la perspective du plan de salut ; de "la dispensation du mystère caché depuis des siècles en Dieu ... afin qu'il soit révélé ... par l'Église" (Ep 3,9-10).

Francisco Il utilise saint Paul VI comme modèle pour présenter le profil de ce que devrait être un ministre de l'Église.Celui qui sait s'émerveiller du plan de Dieu et aime passionnément l'Église dans cet esprit, prêt à servir sa mission où et comme le veut l'Esprit Saint". Tel était l'apôtre des nations avant saint Paul VI : avec cet esprit, avec cette la capacité à s'étonner, à se passionner et à servir. Et cela devrait également être la mesure ou le thermomètre de notre vie spirituelle.

C'est pourquoi le Pape conclut en adressant à nouveau aux cardinaux quelques questions qui nous sont utiles à tous, car nous tous - fidèles et ministres de l'Église - participons, de manière très différente et complémentaire, à ce grand et unique "ministère du salut" qu'est la mission de l'Église dans le monde : "Ou bien vous y êtes-vous tellement habitué que vous l'avez perdu ? Êtes-vous capable d'être à nouveau émerveillé ?" Il prévient qu'il ne s'agit pas simplement d'une capacité humaine, mais avant tout d'une grâce de Dieu que nous devons demander et rendre reconnaissante, garder et faire fructifier, comme Marie et avec son intercession.

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