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29 décembre, 20

Articles d'experts

Le pape qui nous a fait prier

Plus de sept ans de pontificat.

À 19 h 07 le mercredi 13 mars, la marée humaine rassemblée autour de la place Saint-Pierre a éclaté en applaudissements. Après quelques secondes pendant lesquelles il était difficile de comprendre si le fumata Qu'il soit noir ou blanc, les cloches de la basilique sonnaient et donnaient le signal indubitable que l'Église avait son successeur sur le trône papal. Le cardinal français Protodeacon Jean-Louis Tauran est sorti sur le balcon de la basilique. logia delle benedizioni, et a prononcé le nom du nouveau pape en latin. La foule a éclaté en acclamations et en applaudissements, tandis que les drapeaux s'agitaient et que les cloches sonnaient. Les flashs des téléphones portables formaient un grésillement moderne continu.

Salutations du nouveau pape

Buona sera ! fut la salutation du nouveau pape. "Il semble que les frères cardinaux soient allés le chercher presque au bout du monde, mais nous sommes là". Et depuis sa nouvelle mission, il a voulu rendre hommage : "Je voudrais tout d'abord dire une prière pour notre évêque émérite Benoît XVI, prions tous ensemble pour que le Seigneur le bénisse et que la Vierge le protège". Un Notre Père, un Ave Maria et un Glory Be. "Et maintenant, nous commençons ce voyage : l'évêque et le peuple. Ce voyage de l'Église de Rome, qui préside dans la charité à toutes les églises. Un chemin de fraternité, d'amour, de confiance entre nous. Prions toujours les uns pour les autres : les uns pour les autres. Prions pour le monde entier, afin qu'il y ait une grande fraternité. Certains ont pu apprécier le fort accent argentin, porteño pour être précis.

Le pape François prie

"La prière est un don que nous recevons gratuitement ; c'est un dialogue avec Lui dans l'Esprit Saint, qui prie en nous et nous permet de nous adresser à Dieu en l'appelant Père, Papa, Abba".

Pape François 

Les statistiques

Ils étaient plus qu'éloquents : le nombre absolu de catholiques baptisés avait continué à augmenter ces dernières années en France, en Italie et en Espagne, mais avait diminué en Allemagne. L'Église catholique avait cessé d'être eurocentrique. Cela était clairement évident, même si nous n'y croyions peut-être pas tout à fait : "Les catholiques ont changé d'hémisphère et de couleur", a résumé Juan Rubio. Ils seront de moins en moins blancs, moins européens et plus africains, brésiliens, mexicains, philippins, indiens et qui sait si chinois aussi". [Le rêve des anciens missionnaires est devenu réalité. Aujourd'hui, l'Église est davantage catholique, dans son sens universel". Le nouveau pape devait être "mondialement centré" : prendre en compte le potentiel des racines chrétiennes de l'Europe, mais sans oublier que l'avenir du christianisme se trouve sur d'autres continents.

L'histoire suivait son cours

Le cardinal Timothy Dolan a raconté dans les heures qui ont suivi l'élection du nouveau pape : "Et quand le dernier bus s'arrête, devinez qui en descend ? Le pape François. J'imagine qu'il a dit au chauffeur, 'Pas de problème, je vais avec les garçons'". Au dîner, le pape a montré son côté plus sympathique : "Que Dieu leur pardonne", a-t-il dit avec son habituel esprit d'humour. Mais - blagues à part - l'histoire suivait son cours : un mois plus tard, l'autoproclamé État islamique était né, ce qui allait marquer l'histoire des années à venir. Entre-temps, à Rome, la réforme déjà conçue par Benoît XVI a été inaugurée et sera poursuivie par son successeur - "l'homme de la réforme pratique" - au rythme du tango. Les situations qui criaient au ciel : les cas d'abus, les questions financières ou la réforme de la Curie romaine selon des critères plus pastoraux et missionnaires n'étaient que trois premières lignes.

Dans le style du pape François

Le pape François a poursuivi la feuille de route esquissée par son prédécesseur allemand. Mais il lui a donné son propre style, un rythme plus latin. Les difficultés n'ont pas manqué. La crédibilité offerte par son message de miséricorde et les gestes qui le corroborent ne fait aucun doute.. Les images ne mentent pas et il suffit de demander ou de regarder les statistiques. Après la systole du pontificat bénédictin, une diastole était nécessaire pour ramener l'Église à sa situation réelle : aux périphéries. L'Église est encore jeune et vivante, avait dit Jean XXIII. Et pour en revenir à ce 13 mars, il nous reste les derniers mots de cet énigmatique nouveau pape : "Frères et sœurs, je vous quitte. Merci beaucoup pour votre accueil. Priez pour moi et à bientôt. Je vous verrai bientôt. Demain, je voudrais aller prier la Vierge, pour qu'elle protège tout Rome. Bonne nuit et bonne nuit de repos.

M. Pablo Blanco Sarto
Université de Navarre

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