Fondation CARF

20 avril, 22

Témoignages de vie

D. Mariano Fazio : "Aider à la formation des prêtres est essentiel. Un prêtre est un effet multiplicateur".

D. Mariano Fazio, vicaire auxiliaire de l'Opus Dei, a présenté son 28ème livre à l'Université de Navarre (campus de Madrid) : "Libertad para amar, a través de los clásicos" (La liberté d'aimer, à travers les classiques).

"Un prêtre est un effet multiplicateur".

Mariano Fazio, vicaire auxiliaire de l'Opus Dei, a présenté à l'Université de Navarre (campus de Madrid) son livre numéro 28 : "Le livre de l'année de l'Opus Dei".La liberté d'aimer, à travers les classiques".

Ce livre tente de montrer comment la liberté est orientée vers l'amour. et comment cette affirmation est d'une énorme importance pour la vie chrétienne. Fazio, historien et philosophe, et professeur d'histoire des doctrines politiques à l'Université pontificale de la Sainte-Croix, le démontre dans cet essai en s'appuyant sur les grands auteurs classiques de tous les temps.

"Aider à la formation des prêtres est essentiel".

A l'occasion de la présentation de ce livre, CARF s'est entretenu avec lui.

CARF : L'objectif principal de CARF est de collaborer avec les évêques du monde entier qui envoient des prêtres et des séminaristes de leurs diocèses pour étudier dans les facultés ecclésiastiques de l'Université de Navarre et de l'Université pontificale de la Sainte-Croix (Rome). Ces séminaristes résident aux Séminaires internationaux Bidasoa (Pamplona) et Sedes Sapientiae (Rome). Pourquoi la formation intégrale des prêtres est-elle si importante ?

Mariano : "La formation est quelque chose d'essentiel, une condition indispensable à l'évangélisation, car personne ne donne ce qu'il n'a pas. Si nous partons évangéliser sans savoir ce que nous avons à transmettre, nous rendrions un mauvais service à la vérité. Le plus important est d'être uni au grand évangélisateur qu'est Jésus-Christ. Nous ne pouvons pas avoir une vie spirituelle pleine et entière sans une large connaissance doctrinale ; ces deux aspects vont de pair. Il n'y a pas de choix entre la pastorale et la formation théologique, car la pastorale implique la formation théologique et la théologie est au service de la pastorale.

"Le travail du CARF est essentiel". 

CARF : Pour cette raison, le travail effectué par CARF est essentiel.

Mariano : "Exactement. Le travail que fait CARF est essentiel et je pense que beaucoup de gens le comprennent et pour cette raison, beaucoup de gens aident la formation des prêtres par le biais de CARF et nous espérons en toucher beaucoup d'autres. C'est une tâche imposante car il s'agit de former des évangélisateurs pour qu'ils puissent à leur tour aider de nombreuses personnes à être heureuses et à avoir une vie bien remplie. Pour que l'amour, la compréhension et le dialogue prévalent dans ce monde. Malheureusement nous voyons un monde crucifié par la guerre, par la haine, par le manque de pardon, et une évangélisation profonde devient de plus en plus nécessaire.

D. Mariano Fazio, Vicaire auxiliaire de l'Opus Dei.

D. Mariano Fazio, vicaire auxiliaire de l'Opus Dei, a présenté son 28ème livre à l'Université de Navarre (campus de Madrid) : "Le livre de l'année de l'Opus Dei".La liberté d'aimer, à travers les classiques".

Ce livre tente de montrer comment la liberté est orientée vers l'amour et comment cette affirmation est d'une énorme importance pour la vie chrétienne. Fazio, historien et philosophe, et professeur d'histoire des doctrines politiques à l'Université pontificale de la Sainte-Croix, le démontre dans cet essai en s'appuyant sur les grands auteurs classiques de tous les temps.

Sur la formation des prêtres et le travail de la CARF, il déclare : "Aider à la formation des prêtres est essentiel. Un prêtre est un effet multiplicateur".

Voir l'Église du point de vue de la foi

CARF : Dans un monde plutôt sécularisé et à cause des circonstances récentes dans l'Église, la réputation des prêtres est un peu basse. Que peut-on faire pour récupérer et relever la réputation des prêtres ?

D. Mariano : "Nous devons voir l'Église du point de vue de la foi. Saint Josémaria disait que l'Église est fondamentalement le Christ, qui sauve le monde par ses paroles et les sacrements. Ceux d'entre nous qui font partie de l'Église sont des créatures pécheresses, pleines de limites, qui essaient d'être fidèles à ce que notre Seigneur nous a dit, même si nous échouons souvent à le faire. Au sein de l'Église, il y a des prêtres qui n'ont pas été fidèles à ce que le Seigneur nous demande. Et nous tous, avec nos limites, à certains moments nous ne sommes pas fidèles. Mais, d'autre part, combien de prêtres il y a qui donnent leur vie dans les coins les plus reculés du monde, au service de l'église universelle, dans des circonstances héroïques, même si ces prêtres auront aussi leurs limites".

"Le catholique doit voir le prêtre avec des yeux de foi, c'est un homme choisi par Dieu, un instrument humain avec des faiblesses, mais la grande majorité avec un grand désir de suivre le Seigneur. Il est important de prier pour sa sainteté. Il existe des scandales très graves qui leur font perdre leur statut de prêtre, bien que, Dieu merci, ce ne soit pas la norme dans l'Église. Les scandales ne doivent pas éclipser le grand travail des milliers et des milliers de prêtres dans le monde entier".

Collaborer à la formation des prêtres 

CARF : Certaines personnes préfèrent donner leur argent à des projets sociaux et peut-être que certaines ne voient pas aussi l'importance de collaborer à la formation des vocations ?

D.Mariano : "Un prêtre est un effet multiplicateur. Il est spectaculaire que les gens collaborent à des œuvres sociales qui vont aider les personnes les plus défavorisées. Si vous aidez un prêtreS'il est bien formé, ce prêtre comprendra qu'il existe toute une dimension d'aide aux plus démunis et, par conséquent, la formation qu'il reçoit impliquera un service direct à toutes ces personnes.

Il y a des gens qui critiquent l'Église pour diverses raisons, mais je pense qu'il serait malhonnête de fermer les yeux sur la réalité d'une Église au service des pauvres sur les cinq continents. En formant ces prêtres, nous renforcerons également cette aide humaine.

"C'est un privilège d'étudier à Rome et à Pampelune". 

CARF : M. Mariano, un message pour tous les séminaristes et les prêtres qui sont formés dans les universités de Rome et de Pampelune que CARF aide.

Je leur dirais que c'est un privilège de pouvoir étudier à la fois à Rome et à Pampelune et que c'est grâce à la contribution et à l'aide des collaborateurs et des bienfaiteurs de CARF, qui fournissent les moyens de faire de cela une réalité. C'est une obligation morale de prier pour tous les collaborateurs qui ont rendu ce privilège possible. D'autre part, lorsqu'on reçoit un don, cela implique une grande responsabilité en termes d'études doctrinales et de formation spirituelle.

"Le travail que fait la CARF est essentiel et je pense que beaucoup de gens le comprennent. Pour cette raison, beaucoup de gens aident la formation des prêtres par le biais de la CARF et nous espérons en toucher beaucoup plus.

Proclamer l'Évangile

CARF : Vous êtes venu à Madrid pour présenter votre dernier livre, que voulez-vous transmettre avec celui-ci ?

D. Mariano : "De nos jours, comme nous vivons dans une société très séculariséeAfin d'évangéliser efficacement, nous devons faire ce que les évangélisateurs ont fait tout au long de l'histoire de l'Église : préparer le terrain pour la proclamation de l'Évangile. Les grands classiques véhiculent un certain nombre de valeurs humaines, comme le fait que nous sommes faits pour le bien, pour la vérité, pour la beauté et que nous sommes des personnes au destin transcendant. Si nous pouvions amener beaucoup de gens à lire ces classiques, ils seraient ouverts pour recevoir la plénitude de la vérité, qui, je le crois personnellement, se trouve dans la révélation chrétienne.

Liberté et pluralisme 

CARF : Vous défendez la liberté et le pluralisme dans le livre. Est-il possible de défendre la liberté et le pluralisme au sein de l'Eglise, tout en respectant la doctrine ?

D. Mariano : "Bien sûr. Au sein de l'Église, il doit y avoir du pluralisme et cela passe par une bonne formation doctrinale. Un catholique bien formé sait distinguer ce qui est essentiel au message de l'Évangile et à la vérité révélée des autres questions circonstancielles qui changent avec le temps et l'histoire".

"Sans le pape, nous ne sommes rien". 

CARF : Ceux qui le connaissent disent que M. Mariano s'entend très bien avec le Pape François. Ils sont amis. Et vous nous exhortez à prier pour le Pontife.

D. Mariano : "L'union avec le Pape est un élément essentiel de la foi catholique car nous voyons dans le Pape non pas une personne concrète, mais le Vicaire du Christ. Chaque Pape a une dimension humaine, conséquence de sa formation culturelle, du pays dont il est originaire, de son expérience pastorale. Nous l'avons perçu ces dernières années. Nous avons vécu toute la richesse que nous a apportée l'expérience slave de Jean-Paul II, l'expérience d'un grand théologien d'Europe centrale comme Benoît XVI, et toute la pratique pastorale du continent latino-américain, appelé par Jean-Paul II le continent de l'espérance. Les styles humains des trois derniers pontifes sont très différents et en cela, il y a place pour une grande pluralité. Cette variété doit être considérée comme une grande richesse dont dispose l'Église aujourd'hui. Mais les préférences mises à part, l'unité avec le Pape est essentielle. L'Église et les catholiques, sans le pape, ne sont rien".

Luis Alberto Rosales et Marta Santín parlent à M. Mariano Fazio.

Luis Alberto Rosales et Marta Santín parlent à M. Mariano Fazio.

 

Marta Santín
Journaliste spécialisé dans l'information religieuse.

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